Gâteaux et pensées {. Libre

Grosse journée. Tout d'abord: Éveil trop matinal pour l'heure du couché et le petit-déjeuner servit aurait pu nourrir une armée! Éléonore ne pouvait tout de même pas tout avaler et elle savait bien qu'ils ne gardaient pas les restes. Que de gaspillage, soupirat-elle. Ses parents avaient à nouveau insinuer qu'elle serait bientôt, même très bientôt en âge de se mariée, ce qu'elle ne voulais pas faire, contrairement aux autres filles de la bourgeoisie qu'elle était obligée de fréquenter. Pour la... hum... cinquième fois cette semaine, Éléonore était sortie en douce. Elle était, tout d'abord, passé par la place centrale, le bruit y était étonnant. Des gitanes dansait par-ci par-là, des mendiants quêtait et tout le monde paralait fort. Éléonore se demandat ce que ça serait rendut au marché! Déjà on entendait de loin le brouhaha habituel que créait les marchands, vendeurs et acheteurs. La jeune femme en profita pour s'acheter une carte du bourg. Le marchand l'avait tenter, tout était si bien décrit. De plus, le prix était léger, ce qui permettait de ne pas se faire repérer en tant que stupide bourgeoise.

Il faisait tout de même frais aujourd'hui et Éléonore n'avait mis qu'une jupe longue et un corsage recouvert d'une fine veste bien modeste, les vagues de vent froid s'infiltrait dans le tissus et elle grelotat. Une idée lui vint en tête; la pâtisserie. Il faisait toujours chaud à cause des fours et les gâteaux y était délicieux. El' entrepris donc de s'aventurer plus loin dans le Bourg et de se rendre à la fameuse pâtisserie. Dès qu,elle entra, elle fut frappée par les nombreuses odeurs qui régnait dans la pièce. Des plus sucrés aux plus épicées. Du cacao au gingembre. Elle fut complètement transportée par ces parfums alléchants. C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle s'approchat du comptoir. La température tiède était agréable. Le boulanger se tourna vers elle remuant l'air et transportant avec lui un arôme de vanille.

-Bonjour mademoiselle, la saluat-il avec un petit sourire, que puis-je pour vous?

C'est avec des étoiles dans les yeux qu'El' observat le menu varié. Elle succombat finalement au titre accrocheur du gâteau du jour qui avait attiré son attention en entrant dans la boutique.

-Je prendrais le Délices de chocolats! répondit-elle avec un enthousiasme non dissimulé. S'il vous plaît, ajoutat-elle rapidement.

L'homme lui sourit, disparut dans les cuisines et revint rapidement avec la pâtisserie d'Éléonore qui tendis distraitement son argent après que le prix lui fut indiqué. Elle s'assit à une table éloignée des autres et observat avec atention ce qu'elle avait l'intention de manger. Aussi ridicule que cela puisse paraître, elle voulais être sûre que c'était bien ce qu'elle avait commandé. Après quelques secondes d'observations, satisfaite, El' planta sa fourchette, avec détermination, dans le petit gâteau. Tout en dégustant le Délices de chocolats, elle réfléchit vaguement à ce qu'elle ferait ce soir. Pour l'instant elle ne savais pas si la Milice tenait une réunion, mais elle haussat les épaules, elle savait bien qu'on la préviendrait si tel était le cas. Elle défit ses cheveux qu'elle avait noués, détachés ils lui tiendrait chaud au cou, pensat-elle.

En cette matinée plutôt fraîche, Elizabeth se réveilla doucement, seule parmi ses frères et soeurs gitans. Ceux-ci dormaient toujours d"un sommeil paisible, alors que le vent s'infiltrait sournoisement dans la pauvre demeure. La fillette s"étira paresseusement en baillant et se frotta les yeux. Elle regarda tout autour d'elle de ses grands yeux bleus et se leva lentement et sans bruit pour ne pas réveiller les autres dormeurs. Toujours aussi silencieusement, l'enfant sortit à pas de souris. Elle frissonna légèrement, puis posa son doigt sur son petit menton, l'air perplexe. Elle resta dans cette position un petit moment, alors que les marchands passaient tranquillement en lui jetant des regards attendris. Après un moment, son visage fut illuminé d'un joli sourire qui aurait pu faire fondre le coeur le plus froid de l'univers.

*Jakob!!*

L'instant d'après, Elizabeth gambadait joyeusement vers la maison de son petit fauteur de trouble préféré. Sur la route, elle admira les arbres bien fournis, les buissons en fleurs et les petits papillons aux milles couleurs. La fillette se balada ainsi, faisant claquer sourdement le dessous de ses pied sur le pavé de pierre. Quelques minutes plus tard, la gitane arriva devant la porte de ami, Jakob. Sans aucune gêne, elle cogna trois coups à s'en rompre les jointures. Aucune réponse. Elle cogna à nouveau, 5 coups, cette fois-ci. Toujours aucune réponse. La fillette pencha la tête, curieuse. À cette heure, Jakob était normalement en train de somnoler chez lui... Sans s'en décourager pour autant Elizabeth tourna les talons et se dirigea vers le marché qui commençait à se remplir. Marché = argent. Argent = Jakob... La petite gitane se remit à gambader avec entrin jusqu'au marché. C'est alors qu'une délicieuse odeur de sucre et de pâte chocolatée assaillit ses petites narines d'enfant. Beth stoppa net et tourna la tête vers la source de l'odeur. Juste enface, se trouvait une mignonne pâtisseire où était assise non loin, une adolescente bien vêtu en comparaison aux autres passants. Celle-ci s'apprêtait à mordre à pleine dent dans une pâtisserie au chocolat à l'allure succulente. La petite s'approcha malicieusement de la demoiselle. Sans un mot, elle se planta à côté d'elle et la fixa de ses magnifiques yeux clairs sans broncher. La jeune bourgeoise arrêta son mouvement et jeta un coup d'oeil curieux à la petite qui l'observait ardemment.

-Je peux t'aider? demanda-t-elle doucement.
-Il est où Jakob? dit-elle de sa voix angélique.

L'attention d'El fut attiré vers une petite fille qui se tenait derrière la porte. Elle avait les cheveux d'un châtains qui tirait nettement vers le blond. De grands yeux d'un bleu comme un ciel d'été semblait observer absolument tout ce qui l'entourait. Éléonore regardat le manège de la petite fille; elle partait du marché et se dirigeait prestement vers la pâtisserie comme si on l'y avait appeller. El ne s'en préoccupat pas plus que cela. Elle continuat à manger. Cependant, elle fut bien contrainte de s'arrêter qu'elle elle remarquat que la fillette aux yeux bleus s'était placée devant elle et avait commencer à la fixer. El se demandat bien d'où elle sortait, elle ne l'avait pas vue s'approcher! Tout de même, c'était assez déconcertant. Éléonore déposat sa fourchette puis jaugeat du regard la nouvelle venue. Elle avait eu, quelques instants plus tôt, l'air de chercher quelque chose... ou quelqu'un. Voulant se porter utile à cette jeune fille, El lui dit d'une voix douce:

-Je peux t'aider?

La fillette qui avait toujours son regard planter dans le sien, lui répondit d'une voix typique des enfants, angélique et innocente;

-Il est où Jakob?

Surprise par cette question, car elle ne connaissait aucun Jakob, El réfléchit tout de même. Peut-être qu'elle en connaissait un... Après quelques petites minutes, elle se rendit à l'évidence qu'elle n'en connaissait effectivement aucun. Un peu déçue de ne pas pouvoir aider la jeune fille, Éléonore dû se résoudre à lui dire qu'elle ne savait pas qui et où se trouvait son Jakob.

-Je suis désolée, mais je ne sais pas où est Jakob... Je le ne connais pas.

El se demandait si la jeune fille avait faim, la plupart du temps ce sont les bonnes odeurs sucrées qui attirent les gens ici. Éléonore pointa du menton la chaise devant elle, l'invitant à s'assoir. Elle poussat légèrement son couvert vers la jeune fille.

-Tu en veux? Moi, j'adore ça. Je suis sûre que tu aimeras si tu aimes le chocolat, dit-elle avec bonne humeur. Je suis Éléonore... et tu es?

El penchat légèrement la tête, se demandant ce que pouvais bien faire ici toute seule son interlocutrice. Étonnament, personne n'était avec elle. Elle devait avoir environ sept ans ou un peu moins. Éléonore lui fit un sourire. Cependant, elle s'inquiétait un peu. Jakob était-il son parent et elle l'avait perdu au marché? La bourgeoise espérat que non. Le bourg était tellement grand, on pouvait s'y perdre assez facilement.

-Je suis désolée, mais je sais pas ou est jakob... Je ne le connais pas.

Déçue, Beth baissa la tête. Mais ou était-il? habituellement Jakob dormait encore à cette heure-ci. La jeune fille la regarda un moment puis l'invita a s'assoir. Beth hésita. La jeune fille poussa son assiette avec un bon gâteau au chocolat vers elle.

-Tu en veux?Moi, j'adore ça. Je suis sûre que tu aimeras si tu aimes le chocolat, dit-elle avec bonne humeur. Je suis Éléonore... et tu es?

Beth savait très bien qu'elle ne pouvais résister a de telle bonne chose. Mais, elle se souvenue qu'un jour, Jakob lui avait clairement dit qu'elle ne devait pas parler ou même suivre les étrangers. Elle fixa le gâteaux puis la jeune fille, le gâteau puis la jeune fille... Au bout d'un moment elle posa son regard sur la dite Éléonore et lui dit:

-Je... Je ne dois pas parler aux étranger!
-Pourtant c'est ce que tu fais! répliqua La jeune fille
-N..Nan! c'est pas vrai! t'es rien qu'une menteuse!

Élizabeth descendit de sa chaise puis un bruit a s'en casser les oreilles retentit.
CRIIIIIC

les deux jeunes filles se plaquèrent les mains sur les oreilles. Beth se retourna et vit Jakob avec un diamant en main qui avait écorché au complet un carosse qui appartenait à Éléonore d'après le visage que celle-ci faisait en le voyant.

-Jakob! cria Élizabeth joyeusement.

[désoler je ne savais pas comment mettre ta couleur de dialogue :S]

Jakob restait rarement de mauvaise humeur. Après s'être éloigné de la ruelle ( et avoir arnaqué deux ou trois marchants sur sa route) il se dirigea vers la place du marché en sifflotant. Enfonçant ses mains dans ses poches, il mit le cap sur la pâtisserie, mais s'arrêta alors qu'il n'était plus qu'à deux pas de la boutique. Quelque chose avait frôlé sa main, au fond de sa poche. Il attrapa ce qui semblait être plusieurs petits objets durs.

Dans sa mains, cinq pierres translucides et incolores brillaient sous la lumière du jour. Des diamants? Cinq des dix diamants ornants le boîtier de la montre à gousset que Raven avait récupéré. Ce n'était pas la montre, mais suffisant pour que Jakob ait hâte à son prochain rendez-vous avec l'assassin. Il rangea quatre des pierres et en garda une dans sa main, la soupesant et la scrutant pour deviner sa valeur. Il se souvint alors de ce que son mentor lui avait apprit à propos des diamants. Près de la pâtisserie, un carosse bleu joliement ornementé était garé sur le côté. Jakob sourit en apercevant le chauffeur en grande conversation, un peu plus loin. Il continua de sifflotter innocemment en passant à côté du carosse, mais l'opération fit plus de grabuge que prévu. Le diamants émit un son strident en entâmant méchamment la peinture du carosse.

CRIIIIIIC!!

-Jakob!!! s'exclama une voix qu'il ne connaissait que trop bien.

Sur le seuil de la pâtisserie, Beth ouvrit grand les bras avant de se précipiter vers lui, tandis que la jeune femme en robe bleue qui l'accompagnait observait la scène d'un air mi-figue, mi-raisin. Mais la colère (une colère noire) l'emporta lorsqu'Elizabeth se jeta au coup de Jakob.

-Jakob! Je t'ai cherché partout! J'ai dû parler à une inconnue, pour te retrouver!!
-Ah oui? Qui ça?
-La fille avec la robe qui lui donne l'air d'être grosse, là-bas! répondit Beth en pointant la jeune fille à la robe bleue.
-Beth! s'exclama Jakob en la reposant sur le sol. Combien de fois je t'ai dit d'attendre que la personne dont tu parles ait au moins le dos tourné, avant de dire ce que tu penses?
-Oups!!

La situation amusait drôlement Jakob, il n'attendait plus que la réaction de la jeune fille. Et le fait que le carosse soit le sien rendait tout cela encore plus drôle!

Éléonore haussat un sourcil inquisiteur à la remarque de la petite. Agaçée, elle remarquat qu'elle portait une robe typiquement bourgeoise. Pourtant certaine d'être sortie vêtue d'une jupe longue et d'un corset... De plus, son carosse était là. Allons bon, elle était sortie en douce. Qu'est-ce que ce truc faisait ici. Et le fameux Jakob, il s'amusait à égratigner la peinture. Elle était bien sortie sans le dire, non? Tout devint très confus pour Éléonore. Comment ce faisait-il que son moyen de transport de bourgeoisie se trouve ici? De plus en plus agaçée, la jeune femme se levat, et se planta devant la merveilleux et l'unique Jakob de la fillette. Il avait un problème ou quoi? Au moins, si il voulais vendaliser quelque chose, qu'il le fasse comme il faut. El soupirat, pas du tout du genre colérique, elle relevat le menton, assez... amusée par la situation, de son côté aussi. Elle jaugeat du regard l'adoratrice du piètre vandal et le piètre vandal lui-même. L'amusement fut éclipsé par l'ennuie.

-Si t'as envie de me vandaliser un truc, soit un minimum subtil, lui dit-elle d'une voix froide.

Toujours un peu amère d'avoir été nommée "la fille qui a l'air grosse" elle se demandat si chaque fois qu'elle vois passer une noble la fillette crit à son petit copain que la même noble ressemble à une baleine? Bref, El roulat des yeux. Le conducteur du carosse avait bien entendut le bruit de son côté et était entré dans la pâtisserie. Éléonore lui fit signe de disposer. El se tournat vers ses deux autres interlocuteurs. La petite, toujours accroché à son copain, comme si sa vie en dépendait, commencait à sembler désagréable à Éléonore. Repensant à "J'ai été obligée de parler à une inconnue", elle demandat à quoi avait penser la petite fille, qu'elle, une bourgeoise âgée de 16 ans allait lui faire quoi? La kidnapper pour une rançon? Bien sûre... Tellement logique...

-Vous voulez payer en argent... ou en diamants? demandat malicieusement Éléonore en faisant allusion à l'objet avec lequel son carosse avait été endommagé.


{H.S.: Mon écriture est skyblue ^^
Hum... au cas où vous ne comprenderiez pas pourquoi El se demande si elle est réellement sortie en douce, c'est que j'ai écrit plus tôt dans le Rp qu'elle était sortie sans permission, donc sans le carosse... De même pour les vêtements...}

[désolé pour les incongruités! J'avais lu ton post, mais j'ai dû répondre à celui d'Adriel et Shadow d'abord et je n'ai pas pensé à relire le tient avant de répondre!! D'où les oublis maladroits de ma part, Gomenasai!! Par contre, si tu veux mon avis, le fait de porter un corsage trahis ton appartenance à la bourgeoisie, puisque c'est un vêtement de noble, qui n'est pas porter par les simples villageois qui viennent au marché, contrairement à ce qu'on montre dans les films...]

-Vous voulez payer en argent... ou en diamants? demanda la jeune fille d'une voix froide.
-Contrairement à vous, mademoiselle, je n'ai pas assez d'argent pour payer les jouets laissés sans surveillance des autres. d'ailleurs, je suis persuadé que vos parents se feront un plaisir de vous en acheter un autre, plutôt que d'attendre de l'argent d'un filou dans mon genre pour réparer une estafilade.

Jakob aimait bien la jeune fille. Il s'était attendut à ce qu'elle l'ignore, ou qu'elle prétende que le carosse ne lui appartenait pas jusqu'à ce qu'il se soit éloigné. Elle était plus courageuse que ces autres filles de bourgeois qui se targuaient de boire du thé importé et de manger des biscuits à la rose ou à d'autres fleurs normalement impropre à la consommation. À son air surpris, elle n'était pas venue elle-même en carosse, mais Jakob aurait parié toutes ses pierres que malgré tout ses efforts, la jeune fille avait été retrouvé par un quelconque valet au service de ses parents et le carosse envoyé à son insu.

Jakob lui sourit, Beth s'accrocha à sa manche en piétinant à coté de lui.

-La prochaine fois que vous voudrez ''faire le mur'', princesse, à votre place, je m'assurerais de ne pas porter une attache à cheveux ''custom-made'' offerte par mes parents! dit Jakob en pointant l'attache que la jeune fille tenait à la main.

Elle n'y avait probablement pas pensé en s'attachant les cheveux, mais c'est le genre de chose qui était facile à repérer, même en plein place centrale!

{H.S.: Aucuns problèmes xD Et oui, je me doute bien que ça trahis ses vêtements, disont simplement que côté discrètion c'est pas très fort... (Ni côté réflexion derrière l'écran de P.C.) Et là, je m'incline, tu as trouver une façon très ingénieuse de me remettre sur le nez une simple attache à cheveux de façon impressionante!}

Totalement bouche-bée, le regard d'Éléonore volat de sa main à Jakob à plusieurs reprise. Elle soupira, déconfite. Zéro pour la discrètion. Très mal à l'aise, elle se dit que ce garçon était presqu'un peu trop observateur. De plus, si elle pouvait, El lui donnerais à ce Jakob son "jouet" comme il disait. Elle n'en voulais pas. Elle avait deux jambes, elle pouvait marcher. Éléonore ne savait pas du tout quoi répondre à cela. En fait, il n'y avait rien à dire. Évidemment, ses parents ferait réparer le sans attendre que ce Jakob rembourse, elle avait pourtant voulut blaguer en disant cela. Il avait de la répartie celui-là.

-Ehh bien... Hum... Vous avez parfaitement raison.

Ce fut réellement tout ce qu'elle trouvat à dire. À ce moment elle se rendit compte qu'elle avait tutoyé le garçon puis vouvyé et là elle continuait à utiliser le "vous" ce qui était très bizarre. En fin, ce n'était pas vraiment important, il était aussi âgé qu'elle sinon moins ou à peine plus, du moins en apparence et d'après elle. Cependant, elle remarquat que quelques instants lus tôt ilavait utilisé "Princesse" pour la nommée. Bon, c'était la journée où on lui avait donné le plus de surnoms ridicules. Après l'inconnue, la menteuse, la grosse fille et princesse, elle ne voyait pas ce qui pourrait être pire. Elle en vint même à se prommettre de sauter dans les bras de la prochaine pesonne qui l'appelerait par son prénom. La petite fille s'activait à côté du jeune homme. Elle s'ennuyait ou était très agaçée d'être toujours ici.

-Je crois que votre fiancée s'embête, déclarat Éléonore avec un petit sourire.

Sur ce, elle remarquat avec découragement que son morceau de gâteau avait disparut, alors qu'elle se retournait.

Il était bien vrai que Beth commençait a s'embêter.. Elle détestait attendre après Jakob quand il parlait longuement avec quelqu'un surtout quand c'est très ennuyeux comme conversation. Tout à coup, son ventre se mit a faire des drôles de bruits. Elle regarda la jeune fille qui était occupé a parlé avec Jakob et en un quart de seconde, elle se précipita sur le gâteau au chocolat qui l'attendait.

-Je crois que votre fiancée commence a s'embêter.. dit Éléonore avec un petit sourire.

Surprise, Élizabeth se retourna d'un bond, cachant la part de gâteau derrière son dos.

-Fiancée?! Mais Jakob n'est pas mon fiancé!! c'est seulement mon meilleur ami, c'est mon "frère"!! répondit-elle en rougissant

Élizabeth rêvait bien d'avoir un fiancée mais surtout pas Jakob. Évidement, Beth ne voyait qu'une seule personne qu'elle considérait comme ''digne d'être son fiancé". Elle l'avait rencontré, une fois avec Jakob et il lui avait semblé mystérieux et beau...Jakob l'avait appelé Shadow...

Éléonore observat la petit fille passer au rouge tomate en quelques secondes puis sombrée dans ses pensées. Oui, bon. C'était vrai qu'elle lui semblait s'ennuyer royalement. Ce qui commençait à être aussi le cas d'El. Elle ne voyait plus vraiment ce qu'elle faisait toujours ici. Plus de gâteau, des surnoms moches, un carosse endomagé et quelques insultes indirectes au passage. Rien de très méchant, bien sure. Cependant, elle n'avait visiblement plus rien à faire dans cet endroit. Euh... Un instant! Ce n'était pas son gâteau que la fillette était en train de manger... Et c'était bien le chocolat de sa pâtisserie qui était étalée autour de sa bouche? Allons bon, elle n'en voulais pas quand El lui proposait, mais quand elle avait le dos tourné, ça faisait son affaire. Blasée, Éléonore roulat des yeux. De toute façon, elle lui en avait bien proposé plus tôt, ça aurait été mal élevé de lui demander de cesser de mordre dans son dessert même si elle avait très envie de prendre une deuxième bouchée dedans.

-Bon... Ce n'est pas que je n'ai plus de gâteau, elle jeta un regard furtif à l'enfant, et que je n'ai plus rien à faire ici... Mais c'est à peu près ça.

Sur ces paroles, Éléonore renouat sa chevelure de son attache typiquement bourgeoise semblait-il, se couvrat les épaules, vérifiat qu'elle avait toujours sa bourse. Zut, elle l'avait laissée sur sa chaise! Elle se dirigeat vers celle-ci et l'attrapat.

-Merci pour ce moment très... instructif, mais je dois y aller. La maisonnée a remarqué mon absence, elle pointa du menton le moyen de transport qui se trouvait dehors.